Audit
Le terme audit est un anglicisme trouvant sa source dans le verbe latin « audire », ce qui signifie écouter et entendre. La vulgarisation de son emploi dans les pays francophones s’explique surtout par l’omniprésence des entreprises américaines. Dans la plupart de ces pays, il y a eu résistance à l’utiliser. Ainsi, en France, les instances professionnelles étaient plus favorables aux mots « révision, contrôle contractuel et contrôle légal». Au Canada, le terme retenu était « vérification » donc on parlait de « vérificateur », alors qu’en Belgique on parlait de la fonction « révisorat ». Bien que ces termes soient toujours d’actualité, le vocable « audit » les a surplombés.
A l’origine, la pratique de l’audit a été initiée dans le domaine comptable et financier, puis s’est étendue à d’autres domaines. On trouve ainsi l’audit qualité, l’audit énergétique, l’audit environnemental, l’audit de la dette, l’audit sectoriel, l’audit social, etc. Mais, il convient d’admettre que l’opinion commune, lie mécaniquement le terme « audit » au domaine comptable et financier. C’est la raison pour laquelle le dictionnaire Larousse définit l’audit comme « une procédure consistant à s’assurer du caractère complet, sincère et régulier des comptes d’une entreprise, à s’en porter garant auprès des divers partenaires intéressés de la firme et, plus généralement, à porter un jugement sur la qualité et la rigueur de sa gestion ».
Dans son acception la plus large, l’audit peut être défini comme étant « une démarche de contrôle et d’évaluation, motivée et indépendante, d’un système, à partir d’un référentiel incluant un diagnostic et conduisant éventuellement à des recommandations ».
L’anglicisme est un mot de la langue anglaise introduit dans une autre langue.
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